Didier Périès – Zone 1418

Didier Périès

Qui suis-je ?

Je suis né en 1971, à Toulouse, dans le sud-ouest de la France. J’ai passé une enfance heureuse et assez privilégiée (études, sports, voyages, nombreuses lectures, découverte de la philosophie, de la poésie et de l’écriture, famille multigénérationnelle, attachée à son terroir, celui du foie gras, des magrets de canard, du cassoulet et du bon vin).

J’ai commencé à voyager vers 12 ans en Europe, notamment grâce à un programme d’échange avec l’Allemagne. Après cela, le virus du voyage ne m’a plus quitté… Au sortir de l’adolescence, j’ai continué à m’intéresser aux “ailleurs” géographiques (Pays-Bas, côte est américaine, côte ouest, Irlande, Indonésie), mais aussi virtuels, grâce à la littérature.

J’ai enseigné le français, la littérature, le théâtre et le Français Langue Étrangère et Seconde, en France, dans des lycées, collèges et à l’université pendant huit ans, avant d’immigrer au Canada, avec mon épouse et mes deux filles.

Depuis tout jeune, j’avais une pratique sportive régulière et variée. Dans les années 1990, est venue s’ajouter la pratique des arts martiaux traditionnels japonais, notamment des armes (sabre, bâtons, hallebarde, lance…) dans le cadre d’une école traditionnelle, Oshinkan, au sein de laquelle j’évolue encore aujourd’hui en tant que représentant au Canada.

Depuis mon arrivée dans la région de l’Outaouais, je continue aussi ce que je crois savoir faire le mieux : enseigner (le théâtre, les arts martiaux, le rugby, le français, la littérature)… et par dessus tout je continue à écrire poésie et récits. Je ne peux m’en passer.

Publication au sein de la collection 14/18

Mystères à Natagamau. Opération Clandestino, 2013

Mystères à Natagamau. Le secret du borgne, 2016

Mystères à Natagamau. Sur la voie du sang, 2019

5 questions à Didier Périès

  1. Le métier que vous vouliez exercer lorsque vous étiez adolescent ?
    Inspecteur de police.
  2. La matière que vous aimiez à l’école ?
    Les langues, l’histoire, le français (la littérature) et la philosophie.
  3. Papier ou ordinateur ?
    Produit de mon époque, moitié-moitié : cela dépend du moment, de l’endroit et de l’humeur, mais je ne suis pas un fanatique des gadgets électroniques. En revanche, je crois vraiment à l’utilité (nécessité) d’écrire au moment où cela nous vient, quel que soit l’endroit ou le moment.
  4. Ce que vous aimez des rencontres avec les jeunes ?
    Des jeunes, j’en vois 5 à 7 heures par jour, puisque je leur enseigne le théâtre, le français ou le rugby… Ce que je vais dire est un peu égoïste, mais je crois tout simplement que je me sens utile auprès d’eux; et, me rappelant comment j’étais à leur âge, j’ai de l’affection pour eux, ils sont la relève. Souvent, je trouve que ce sont de beaux individus – en tout cas plus beaux que je ne l’étais à leur âge. J’ai donc beaucoup de plaisir à être auprès d’eux.
  5. Votre rêve d’écrivain ?
    Écrire, et ne faire pour ainsi dire que cela, avec la lecture, les arts martiaux et le rugby… et peut-être quelques voyages… Ces derniers, comme on le dit, “forment la jeunesse”, pas la vieillesse, alors autant en faire le plus possible avant d’être trop vieux.

Un conseil pour un jeune qui souhaite devenir écrivain ?

Ne pas attendre la « bonne » idée, l’idée géniale, celle qui n’existe pas, que l’on peut attendre toute une vie… sans écrire une ligne ! C’est le fantasme des gens qui ne connaissent pas l’écriture. La question ne se posera pas si écrire est la nécessité vitale qu’elle est pour tout véritable écrivain.