Hélène Leclerc
BIOGRAPHIE
Depuis qu’elle est petite, Hélène est fascinée par l’Asie, plus particulièrement par le Japon. Au milieu des années 2000, elle apprend à faire des sushis et un peu plus tard… elle tombe dans les haïkus ! Sa vie sera complètement chamboulée par la découverte de ce minuscule poème d’origine japonaise. Elle s’implique dans le monde du haïku depuis près de 20 ans et anime des ateliers d’écriture dans les écoles depuis une quinzaine d’années. Elle a publié cinq recueils et vient de faire paraître une introduction au haïku, Le plus petit poème au monde, (David, 2024). Quant aux sushis, elle continue de les adorer… elle en a même confectionné des milliers !
PUBLICATION AU SEIN DE LA COLLECTION 14/18
Le plus petit poème au monde, 2024
6 QUESTIONS À HÉLÈNE LECLERC
- As-tu toujours voulu être autrice ?
Non, mais je me souviens que vers l’âge de 14 ou 15 ans, j’avais spontanément répondu « écrire des livres » à un oncle qui me demandait ce que je voulais faire dans la vie. J’avais moi-même été surprise par ma réponse ! Je dirais que l’envie d’écrire s’est réellement manifestée un peu plus tard, au début de la vingtaine.
2. D’où te vient ta passion pour l’écriture ?
J’ai toujours été très sensible. Enfant, j’étais une grande timide, mais j’observais beaucoup. La beauté ordinaire des petites choses m’a toujours beaucoup attirée. Très tôt dans ma vie, j’ai commencé à collectionner des instants, à cueillir des images dans mon quotidien. Puis un jour, j’ai ressenti le besoin de rendre visibles ces instants en utilisant la magie des mots.
3. Qu’est-ce qui te plait le plus dans l’écriture d’un haïku ?
Tout dans cette forme de poésie me plait : sa brièveté, ses mots simples, sa fulgurance. Cette façon de s’émerveiller devant le presque rien. Je me suis reconnue, comme si le haïku était en moi depuis toujours.
4. Qu’est-ce que tu recommanderais à quelqu’un qui souhaite se mettre à l’écriture de haïkus ?
Cette question me force à faire de l’autopromotion : pour se doter d’une bonne base, il faut d’abord lire l’introduction au haïku Le plus petit poème au monde. Mais sans blague, au début, il faut lire beaucoup de recueils de haïkus, ne jamais sortir sans son carnet de notes et surtout, s’exercer à ralentir, à observer ce qui nous entoure et à noter ce qui attire notre attention. Écrire des haïkus peut paraître facile, parfois même enfantin, mais cette apparente facilité est trompeuse. Même après près de 20 ans de pratique, je suis encore en apprentissage!
5. Quelles sont tes sources d’inspiration ?
La nature en général, les arbres, le vent, le fleuve et sa lumière, les chats, mais aussi les autoroutes, les nouvelles technologies et les drôleries du quotidien.
6. As-tu un rituel d’écriture ?
Non, je n’ai pas vraiment de rituel d’écriture. L’inspiration me vient par vagues. Je peux passer des mois sans écrire une seule ligne, mais ça ne m’inquiète plus ; je sais maintenant que la vague reviendra.