Louise Royer
Qui suis-je ?
Je suis née à Montréal, au Québec, mais cela ne m’a pas empêchée de visiter le reste du Canada. J’ai adoré mon séjour à Vancouver, en Colombie Britannique, où, entre des randonnées pédestres vers des sommets enneigés, j’ai réussi à obtenir un doctorat en physique océanographique. Comme il me fallait aussi voir l’océan Atlantique pour ne pas faire de jaloux, je suis ensuite allée suivre des recherches scientifiques à l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Ecosse. Au bout du compte, je me suis contentée d’un grand lac en déménageant à Mississauga, près du lac Ontario. Après avoir passé une grande partie de mon temps à enseigner la physique et les mathématiques dans une école secondaire privée, je jouis maintenant d’une retraite qui me permet de me consacrer à l’écriture pendant les heures de bureau !
Mes publications ont d’abord été d’intérêt scientifique : de l’aventure tumultueuse de l’eau douce de la rivière Fraser dans sa lutte contre les marées et les vents dans le détroit de Georgia (ma thèse de doctorat) pour finalement aboutir au domaine de la fiction avec l’écriture d’une série de cinq livres débutant avec iPod et minijupe au 18e siècle et se terminant avec L’exilé du temps.
Publications au sein de la collection 14/18
iPod et minijupe au 18e siècle, 2011 – 2ème position au Palmarès Communication-Jeunesse 2012-2013
Culotte et redingote au 21e siècle, 2012
Bastille et dynamite, 2015
Téléportation et tours jumelles, 2018
L’exilé du temps, 2022
5 questions à Louise Royer
- Dans votre série de livres, pourquoi avoir choisi de remonter le temps jusqu’en l’an 1767 ? Est-ce une période que vous appréciez particulièrement ?
Ayant été notablement friande des romans d’Alexandre Dumas et de Victor Hugo, j’étais captivée par les différences entre la société d’avant la révolution française et celle du temps présent. - Est-ce vos études en physique qui vous ont transmis cette passion pour les voyages dans le temps et la simulation du passé ?
Les voyages dans le temps avec ses paradoxes me fascinaient déjà après la lecture, pendant mon adolescence, des romans d’Henri Vernes mettant en vedette Bob Morane. Ma façon de les expliquer a fait appel à mon expérience dans la programmation d’un modèle numérique comme outil de recherche pour ma thèse de doctorat. - Quelle est votre source d’inspiration inépuisable ?
Le plaisir de créer des situations inusitées pour mes personnages et de m’amuser à imaginer leurs réactions. - Avez-vous des souvenirs d’écriture mémorables ?
L’ébahissement de tenir mon premier roman entre mes mains tombe définitivement dans la catégorie « mémorable ». Je garde aussi un doux souvenir de ma balade en soirée dans le parc du palais de Versailles pour retracer les pas du comte de Besanceau tels que décrits dans Bastille et dynamite. - Votre carrière d’enseignante vous a-t-elle motivée à écrire des romans jeunesses, à l’intention de vos élèves ?
Comme j’enseignais la physique dans une école de langue anglaise, j’avais peu d’espoir que mes propres élèves s’intéressent aux fruits de mon écriture. Au départ, j’avais destiné mon premier manuscrit à un lectorat adulte et c’est seulement plus tard qu’il m’a été suggéré que la niche du roman jeunesse était plus appropriée. - Quel est votre rêve ultime, la chose que vous aimeriez à tout prix accomplir dans votre carrière d’écrivaine ?
Voir un de mes romans adapté pour le grand écran.
Un conseil pour un futur écrivain ou une future écrivaine ?
Lire le plus possible !