Mylène Viens
Qui suis-je ?
Je suis une passionnée des mots et de la culture. J’aime être entourée d’histoires, et ce, depuis longtemps… Avant même de pouvoir écrire, je me souviens que je demandais souvent à ma mère d’écrire une phrase ou deux sous mes dessins. Je souhaitais sans doute mettre des mots pour qu’un univers se crée autour de mes personnages et qu’ils puissent enfin prendre vie. Plus tard, ce fut les nombreux cahiers d’écriture que je remplissais d’histoires plus loufoques les unes que les autres. Maintenant, j’écris et je rêve d’une immense bibliothèque où des centaines d’histoires trôneraient fièrement !
Pour allier ma passion à ma carrière, j’ai complété un baccalauréat en communication avec une mineure en rédaction professionnelle à l’Université du Québec en Outaouais. Depuis, j’enfile les contrats où mes mots résonnent pour mettre en lumière des talents d’ici. Je tiens également un blogue, Carnets et notes, où je dévoile mes dernières découvertes culturelles. Tout ceci, sans oublier les projets d’écriture qui naissent dans ma tête et dans mon cœur pour prendre vie sur mon clavier et finalement se rendre jusqu’à vous.
Publication au sein de la collection 14/18
Pourquoi pas ?, 2018
5 questions à Mylène Viens
- Pourquoi as-tu choisi l’autofiction ? Y a-t-il des éléments de ta vie qu’il te tenait à cœur de raconter ?
L’autofiction s’est imposée d’elle-même, sans que j’y réfléchisse. Depuis quelque temps, j’entendais la voix d’un personnage intérieur qui vivait les mêmes situations que moi, mais qui hésitait un peu moins avant d’agir. Avec mon roman, je lui ai donné la chance de s’exprimer. Je voulais mettre en lumière l’histoire qui me coulait dans les veines depuis des années, l’histoire qui m’habitait nuit et jour. - Comment les premières lignes de ton roman, Pourquoi pas ?, te sont-elles venues à l’esprit ?
Je me souviens du matin où j’ai eu le flash de mon roman. Bien que je n’eusse aucune idée de la forme que cette histoire allait prendre, ni comment elle allait se terminer, j’ai eu le fort sentiment intérieur que je tenais quelque chose. Je me suis donc installée à l’ordinateur et j’ai écrit, sans réfléchir… C’était un matin comme les autres, avec soudainement un goût d’espoir. - As-tu des souvenirs d’écriture mémorables ?
Je me souviens des nombreux matins où, café à la main, j’imaginais la suite de mon histoire. Les personnages me parlaient et me racontaient leur histoire pendant une bonne heure avant que je ne m’installe à mon clavier d’ordinateur et que je leur fasse prendre vie. Le bonheur de ces matins d’écriture… - As-tu un rituel d’écriture ?
Tout commence par un bon café ! Si la température le permet, je le déguste dehors, en me laissant porter par mes pensées, dans mon monde imaginaire, et ensuite mes doigts pianotent sur le clavier pour bâtir tout un univers. - Quelle est la première personne qui lit ton manuscrit ?
Mon meilleur ami, que j’appelle affectueusement mon critique littéraire préféré. Bien qu’il ne baigne pas dans le monde littéraire, il a été le premier à commenter mon manuscrit. C’est primordial d’avoir quelqu’un de confiance avec qui échanger et discuter à propos de son projet d’écriture, ça nous permet d’avancer et de nous motiver.
Un conseil pour un jeune qui souhaite devenir auteur ?
Persévère dans ta passion. Écris chaque jour (ou presque). Participe à tous les concours et à toutes les occasions qui te permettent de pratiquer ta plume. Surtout, crois en toi et rappelle-toi qu’il suffit qu’une seule personne croie en ton projet pour que tout déboule.